retour dans Marrakech pour compléter nos cadeaux.

retour dans Marrakech pour compléter nos cadeaux.

 une échoppe de tissu    une belle porte dans la médina

 la place et le café Argana. Il y a toujours autant de monde

 une autre vue avec au fond la koutoubia quel monde !

ce paragraphe suivant, pourrait s'intituler: boires et déboires des transports en commun. Si vous trouvez la vie monotone, prenez donc les transports en commun, mais surtout restez sur vos gardes.

nous logeons dans un camping à 11km

 de marrakech. C'est le plus proche. Pour aller à la ville nous avions décidé de prendre le bus

nous voilà au bord de la grande route à attendre son passage. Mamy se faisait appostropher sans cesse quand ce n'était pas siffler( elle n'en n'avait même pas honte !) Ma présence à ses cotês n'y changeait absolument rien. Bon, au bout d'un moment un taxi, puis deux se sont arrétés et nous ont proposés de nous conduire à Marrakech. D'accord, combien? ( la classe, vous avez vu le réflex de touristes aguérris !).40dh nous répondent-ils. Nous savions par le camping que le trajet en car coutait 20dh. Nous leur en faisons part en leur disant qu' à ce prix là on prenait le bus (non mais sans blague ) Eux aussitôt: D'accord pour 20dh . !!!!!! Il y avait déjà 5 personnes dans le taxi. Qu'à cela ne tienne quand il y en a pour 5 il y en a aussi pour 7. 4 dérrière et 3 devant et nous voila lancé à 100km à l'heure en zigzagant dans la circulation (sans ralentir bien sur ). même pas peur mais mouilé de transpiration, ça oui ! enfin nous avons fini par arriver à bon port sain et sauf.

notre histoire n'est pas terminée. Pour le retour , il nous fallait essayer le bus. Je vous passe le détail des angoisses de papy: quel numéro, où, quand, Où dire au chauffeur de s'arréter pour descendre à notre camping? la liste n'est toujours pas close....Bref aprés avoir beaucoup sollicité les marrachis, nous voilà à l'arrét dans la file d'attente; je dvrais dire dans le paquet dense. Le car arrive, le paquet devient encore plus dense, nous ne formons plus qu'une seule et même personne; et tout le monde veut passer la porte en même temps pour atteindre au nirvana: une place assise.

Et c'est à ce moment là, que je sentis comme un frottement contre ma jambe. j'étais aussitot en alerte, mais bon, faut quand même pas s'affoler pour rien. Une personne derrière moi me pressais encore plus que les autres pour passer la porte du bus . Nous nous sommes engagés de front dans la porte. j'ai alors senti un deuxième frottement contre ma cuisse. Cette fois ci j'étais tout à fait réveillé. En un seul instant, je portais la main aux poches de mon pantalon, je ne sentais plus mon porte monnaie, dans le même mouvement je me retournais et je voyais la personne, qui l'instant d'avant me pressais, se dégager de la file. Je plongeais ma main dans la poche. Pas d'erreur, le porte monnaie n'y était plus . Je me retournais et voyant mon voleur s'enfuir, le poursuivait en gueulant: au voleur, au voleur! tous les passants se retournaient en me regardant, mais moi je ne m'arrétais pas. Je gagnais même du terrain. Mon voleur a pris peur et a préféré jeter le porte monnaie et continuer sa course. De retour dans le car, j'étais devenu "l'idole" et tous me congratulaient soit en me disant bravo soit en levant le pouce en l'air et en me souriant. Le chauffeur nous a déposé aux portes du camping. Tout le bus faisait attention à nous pour que nous ne manquions pas notre arrêt.

Quelle journée, riche en émotion!

Comments

[katia64]

euh pour le tissu ce que j'aimerais, c'est la 8ème pile à gauche, le 89ème coupon en partant du bas!!!!!trop beau!

[katia64]

c'est passé dans le journal du sud ouest!!!!!